Croyez-moi, j’en vois passer du monde !
Situé en haut de l’avenue Camille Pujol à Toulouse, je les vois entrer et sortir de la ville,
quel va-et-vient toute la journée,
notamment le vendredi soir et le lundi matin.
Certains me maudissent, je suis là pour les empêcher d’avancer
aussi vite qu’ils le voudraient, mais, à chacun son tour n’est-ce pas ?
Un peu à eux, un peu aux autres, si je n’étais pas là, je n’ose imaginer les embouteillages
et la cacophonie des klaxons…
Pourtant, tous ne me respectent pas, je ne leur en veux pas,
ils ne savent pas que dans mes entrailles, est caché un radar qui ne les rate pas,
il a l’œil, rien ne lui échappe, même si je fais semblant de ne pas les avoir vus « glisser »,
ils recevront dans quelques jours une lettre qui leur fera regretter
d’avoir voulu essayer de « grappiller » quelques secondes…
Situé en haut de l’avenue Camille Pujol à Toulouse, je les vois entrer et sortir de la ville,
quel va-et-vient toute la journée,
notamment le vendredi soir et le lundi matin.
Certains me maudissent, je suis là pour les empêcher d’avancer
aussi vite qu’ils le voudraient, mais, à chacun son tour n’est-ce pas ?
Un peu à eux, un peu aux autres, si je n’étais pas là, je n’ose imaginer les embouteillages
et la cacophonie des klaxons…
Pourtant, tous ne me respectent pas, je ne leur en veux pas,
ils ne savent pas que dans mes entrailles, est caché un radar qui ne les rate pas,
il a l’œil, rien ne lui échappe, même si je fais semblant de ne pas les avoir vus « glisser »,
ils recevront dans quelques jours une lettre qui leur fera regretter
d’avoir voulu essayer de « grappiller » quelques secondes…
D’autres prennent leur mal en
patience,
je vois des dames qui se coiffent, se maquillent.
Certains en profitent pour allumer une cigarette
ou mâchent du chewing-gum.
Il y a ceux et celles qui écoutent de la musique et battent la mesure
en pianotant avec leurs mains sur le volant,
certains lisent un livre, d’autres font des mots croisés,
d’autres baillent lamentablement et regrettent d’être sortis si tôt de leur lit dans lequel ils auraient bien joué les prolongations.
J'observe les résignés et leur regard absent,
ceux qui, au contraire, montrent leur impatience en secouant la tête et
en agitant les bras....
Puis vient le moment où l’entonnoir se resserre un peu plus bas,
alors j’ai beau passer au vert, plus personne n’avance, c’est bouché de tous les côtés.
Moi je continue mon travail, tranquillement : vert, orange, rouge !
ils finiront bien par arriver à se faufiler..
Je suis bien placé, j’ai l’animation qu’il me faut, je ne vois pas le temps passer,
je ne voudrais pour rien au monde me trouver dans un croisement dans un petit village, je m’y ennuierais ferme.
je vois des dames qui se coiffent, se maquillent.
Certains en profitent pour allumer une cigarette
ou mâchent du chewing-gum.
Il y a ceux et celles qui écoutent de la musique et battent la mesure
en pianotant avec leurs mains sur le volant,
certains lisent un livre, d’autres font des mots croisés,
d’autres baillent lamentablement et regrettent d’être sortis si tôt de leur lit dans lequel ils auraient bien joué les prolongations.
J'observe les résignés et leur regard absent,
ceux qui, au contraire, montrent leur impatience en secouant la tête et
en agitant les bras....
Puis vient le moment où l’entonnoir se resserre un peu plus bas,
alors j’ai beau passer au vert, plus personne n’avance, c’est bouché de tous les côtés.
Moi je continue mon travail, tranquillement : vert, orange, rouge !
ils finiront bien par arriver à se faufiler..
Je suis bien placé, j’ai l’animation qu’il me faut, je ne vois pas le temps passer,
je ne voudrais pour rien au monde me trouver dans un croisement dans un petit village, je m’y ennuierais ferme.
Bonjour Colette..
RépondreSupprimeramusant de savoir le point de vue des lumières de rue et de connaître ses observations...
bon choix de point de vue....actuellement les problème viennent des textos....
bonne journée
ly xx
....désolée....faut lire bonjour tanette...;)
RépondreSupprimerly xx
bonjour chere Tanette, amusant et excellent ton texte, faire parler un feu de croisement, est tres original, bonne semaine et grosses bises
RépondreSupprimeraha il y a un radar qui voit tout, c'est bien :-)
RépondreSupprimerj'aime le point de vue des feux!
Génial un feu rouge qui parle !
RépondreSupprimerJe n'y aurais pas pensé ! Bravo j'adore
gros bisous et bonne semaine
MITOU
Nous avons eu la même idée :-)
RépondreSupprimerBien observé !
Bises à vous deux.
Très bien vu ! je me suis vue dans un ou deux points :))
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton texte si finement détaillé !
Gros bisous à vous deux !
En fait, le plus souvent, ils se mettent les doigts dans le nez.
RépondreSupprimerIl faut quand même qu'il mette du temps à passer au vert, pour pouvoir faire des mots croisés :)
RépondreSupprimerJe pense que maintenant, c'est le téléphone portable qui focalise l'attention des chauffeurs, dès qu'ils sont à l'arrêt!
Je remarque davantage ceux qui rient aux feux rouges, probabklement parce qu'ils écoutent des guignolades à la radio !
RépondreSupprimerBonne idée d'avoir fait parler le feu !
Ah!!! La vie d'un feu rouge, il a certainement plus à dire que le feu vert, voilà une belle recherche pour décrire cet instrument qui souvent rempli les poches de l'état, bisous pour une belle fin de journée
RépondreSupprimerTrès bonne idée le feu rouge qui parle ! Finement observateur. Et le coquin cache bien son jeu. je suis d'accord avec lui : combien doit s'ennuyer un feu rouge à la campagne !...
RépondreSupprimerMerci, Tanette.
Super bien décrit cette existence de feu tricolore ! Il pourrait écrire un roman de tout ce qu'il voit, jour et nuit et en toutes saisons, ce vaillant travailleur. Et pour peu qu'on lui intègre un radar...
RépondreSupprimerBravo pour ce texte ! la vie d'un feu tricolore comme si on y était !
RépondreSupprimerRéCit bien sympathique.
RépondreSupprimervaloo81
Quelle belle trouvaille que de faire parler un feu tricolore !
RépondreSupprimerBravo Tanette !
Bises
quelle belle verve
RépondreSupprimerbises
nicole81occitanie
Tu fais feu de tout bois Tanette et tu en fais voir au récit de toutes les couleurs !!
RépondreSupprimerColchiques d'automne... je les pensais au printemps... erreur!
RépondreSupprimerBelle semaine.
Evelyne
Au printemps, ce sont les crocus, pas vrai ?
SupprimerUn feu tricolore... pourquoi pas bleu, blanc, rouge.
RépondreSupprimer