lundi 29 octobre 2018

L'épouvantail pour Lakévio

Les dix à caser


Serge Fiorio - Lepouvantail

Ecrire un Conte, pour enfants ou adultes, intitulé L'épouvantail, 
en y incluant les dix mots suivants :

épouvantail (évidemment !)
cendre
escargot
tombereaux
pourchassait
fondra
minuscule
vantard
amorce
Sud-africaine

 Il était une fois, un lundi...

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Il était une fois, un petit escargot nommé Tortillon.. 
Il se demandait pourquoi il y avait une barrière qu'il ne pouvait franchir 
pour aller se promener dans le jardin voisin.
Sa maman lui expliqua que la barrière était faite de cendre.
Félicien, le jardinier la répandait par tombereaux... tout
exprès pour l'empêcher,( lui, et toute sa famille) de traverser.
 
Ce jardinier pourchassait tous les animaux, trop friands
des légumes et fruits qu'il cultivait. 
A tel point qu'il avait confectionné un épouvantail à l'aide
de vieux habits posés au bout d'un bâton pour faire peur aux oiseaux

La maman de Tortillon avait même entendu  Félicien dire
qu'il allait préparer des amorce(s) dans le cas où le personnage factice
ne suffirait pas à les effrayer.

Alors, Tortillon, tout minuscule qu'il soit, se dit qu'il allait
s'efforcer de faire craquer ce vantard.

Il convoqua le conseil des animaux qui avaient tous 
une anecdote à propos dudit jardinier. Chacun y allait de son 
petit commentaire. Certains prétendaient même, qu'il avait aussi 
une aversion pour les femmes...

Tortillon eut alors une idée géniale, ils allaient fabriquer un épouvantail
à l'effigie d'une femme qu'ils habilleraient à la mode Sud-africaine.
Elle serait si jolie, si souriante, si élégante que, 
 Félicien, fondra quand il la verra.

A côté de la Belle on mettra un escargot  et un oiseau ajouta le hérisson...sur un ton... piquant.. !

lundi 22 octobre 2018

Pour Lakévio

Peregrine Haethcote
Peregrine Haethcote (detail)

Je ne sais pas vous, mais s'il y a une chose qui m'horripile, c'est cette manie des gens qui sortent sur leur balcon pour téléphoner. Ils s'éloignent de leur famille, colocs ou amis qui sont dans la pièce mais ce sont les voisins qui en profitent ! Parce que bien sûr, ils sont seuls au monde ! Les fenêtres sont hermétiques et insonorisées !... Et bien non. Les voisins n'écoutent pas mais entendent.
Bien sûr, c'est la même chose pour ceux qui parlent à tue-tête au telephone dans le bus ou le métro... Eh, les gens, on n'écoute pas, mais on entend !
On n'entend pas tout pas tout, certes. Il n'y a qu'un locuteur. Et parfois, seulement parfois, c'est juste un peu frustrant... Alors, qui est au bout du fil ? Que dit-il ?...

Petit exercice du jour :  la reconstruction d'une conversation.

Allo, Laurie, tu m'écoutes ?
Non, Pas du tout.
Pourtant il va bien falloir que tu entendes ce que j'ai à te dire
En fait, là, je n'ai pas le temps. Et même tu me déranges.
C'est bien regrettable, mais tu sais très bien qu'il s'agit de notre mère
Non, mais je...
Lassée de t'attendre, elle a complètement perdu l'idée, elle a même renoncé à prononcer ton prénom..pourtant, à sa manière, elle fait voir combien tu lui manques...
Ecoute, je ne voulais pas...
Elle va tous les jours s'asseoir sous le tilleul, elle y fredonne la berceuse qu'elle te chantait lorsque tu étais enfant...
Faudrait me laisser parler !
Te laisser parler ? Viens la voir, tu pourras lui parler tout ton saôul. En attendant, c'est toi qui vas me laisser parler et t'impliquer enfin (ce que tu aurais dû faire depuis longtemps..)
Comment ça ?
Oui, parce que je n'en peux plus de cette situation que  je gère depuis des années, alors que nous sommes toute les deux concernées.
Mais pas du tout ! c'est toi qui...
Comment ? oses-tu prétendre le contraire ?
Tu te fais des films !
Alors là, tu exagères. Sache cependant que je ne peux plus m'occuper de notre mère et que j'ai dû la faire entrer en maison spécialisée, tu n'auras pas à te déplacer mais tu devras partager avec moi la facture mensuelle.
Bon je te laisse là.
Evidemment. Mais cette fois, tu ne déroberas pas.
Oui, c'est ça ! 
Je saurai te rappeler autant de fois qu'il le faudra.
OK ! Rappelle-moi ce soir. Je file, là !

Remplir les blancs pour lundi !

mercredi 10 octobre 2018

Les 10 du 10

J'habite à Waterford nous propose un thème de saison pour le défi de ce mois :


Thème du 10 : Ocres -  Brun

Parce que ce sont les couleurs de la saison, des couleurs naturelles que nous ne pensons pas toujours à exalter: les feuilles, le bois, la paille, les noix... 
Qu'y a-t-il par chez vous? 

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Voici ce que j'ai trouvé par chez moi, aux couleurs de la saison

deux patchworks :




des noisettes


un potimarron qui fera de bonnes soupes


Une quiche un peu trop brune


un plat qui réchauffe


un tas de bois qui ...réchauffera



encore du bois pour mon escalier sur lequel trônent de petits animaux



un évier ocre 


de la même couleur que le ciel le soir au coucher du soleil





lundi 8 octobre 2018

Gonflé pour Lakevio

Gonflé !


Edgar Bundy - Little Donkey 1889

/.../ Ma petite maîtresse m'aimait beaucoup ; elle me soignait, me caressait. Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie ; elle m'apportait du pain, de l'herbe fraîche, des feuilles de salade, des carottes; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps; elle me parlait, croyant que je ne la comprenais pas; elle me contait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait. /.../

Voici un court texte de quelques lignes. (Vous aurez reconnu Les Mémoires d'un Anede notre chère Comtesse de Ségur). Le jeu sera d'en doubler le volume à l'aide d'adjectifs, d'adverbes et de propositions relatives ou subjonctives (qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, avec laquelle, parce que, pour que, depuis que, pendant que, etc...) Rappelez-vous vos cours de grammaire ! Ben, quoi ? C'est la classe, ici !)
Exemple :
1) Un lapin bondissait sur le chemin quand le renard l'aperçut...
2) Un joli lapin roux bondissait sur le chemin, libre et allègre parce qu'il venait de se sauver du clapier de la ferme, quand, par un hasard malencontreux, le renard, qui cherchait depuis longtemps de quoi se mettre sous la dent, de ses yeux perçants l'aperçut...
Lecture des textes gonflés à bloc, lundi.



/.../ Ma petite  maîtresse (qui devait avoir 7 ou 8 ans)m'aimait beaucoup (je le lui rendais bien, j'étais si content dès que je l'entendais arriver); elle me soignait, me caressait (ses petites mains étaient si douces). Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, (cela pouvait durer plusieurs jours d'affilée, des jours qui me paraissaient interminables mais) elle venait me voir dans mon écurie (alors, mon ennui s'effaçait ; avec elle, j'avais l'impression d'avoir un rayon de soleil près de moi) ; elle m'apportait du pain (dans son panier duquel elle sortait des croûtons un peu rassis, exactement comme je les aimais), de l'herbe fraîche (elle connaissait mes goûts et choisissait mes variétés préférées, auxquelles elle ajoutait toujours une petite douceur dont elle seule avait le secret), des feuilles de salade, des carottes; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps; elle me parlait (me racontait sa journée), croyant que je ne la comprenais pas (j'aurais tellement aimé pouvoir lui dire dans son langage combien elle m'était précieuse); elle me contait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait(je devais alors me contenter de pencher ma tête vers elle, vers ses mains ou d'effleurer son visage avec mon museau, en signe d'affection, pour lui permettre d'effacer ses larmes et lui soutirer un sourire. /.../