Autant nous n'avions pas cherché à avoir Roussette, autant nous étions ravis qu'elle nous ait choisis.
Un véritable animal de compagnie auquel nous nous sommes très vite habitués.Elle aimait bronzer au soleil sur la terrasse tout près du fauteuil où j'étais entrain de lire.
Elle me suivait partout, je devenais "gaga", je lui parlais, elle me répondait des cot cot cot..
Elle venait contre la baie du salon espérant qu'une chose : se faufiler à l'intérieur dès que la porte s'ouvrirait...
Elle était rôdeuse aussi, je l'ai rencontré un jour sur la route nationale du village voisin à 3 ou 4 km d'ici, une voiture a dû freiner pour l'éviter.
Elle disparaissait parfois, la nuit entière, mais, fidèle, elle revenait pondre son oeuf dans le nid qu'on lui avait fabriqué.
Par contre, elle faisait des trous, pour s'épouiller, comme là dans l'espace des plantes aromatiques, puis dans tout le jardin. Alors ce n'était plus possible, nous ne pouvions pas risquer de la voir manger le moindre légume, comme elle l'a fait dès le premier jour des ficoïdes qui allaient fleurir.
Alors, nous avons réfléchi : lui faire un enclos au fond du jardin et acheter des congénères nous posait d'autres problèmes,
pas question de la passer au court-bouillon,
c'est une amie qui nous a trouvé la solution : la donner à une de ses amies qui a une basse-cour en plein air, où elle serait bien, aussitôt dit, aussitôt fait,
c'est ainsi que Roussette est partie à 5 km d'ici vendredi dernier.
Snif, snif, snif....
