samedi 30 septembre 2017
lundi 25 septembre 2017
Souvenirs pour Lakévio
L’été est fini ? Je ne l’ai pas vu passer…
Il n’a
pas arrêté de jouer au yoyo entre trop chaud et froid.
J’étais dedans ou devant
les fourneaux à faire des conserves..
Et, voilà que l’automne est déjà là..
Les
feuilles mortes, les façades couvertes de vigne vierge qui hésitent entre le
vert, le jaune,
le roux, le pourpre, … l‘apparition des marrons, des colchiques, des citrouilles,
les vendanges,… des signes qui ne trompent pas.
Les vendanges, parlons-en..
Je me souviens de celles
de mon enfance.
Les petit bras étaient de la partie, (La rentrée scolaire se
faisait le 1er octobre.)
C’est
qu’il en fallait du monde pour faire une « colle » :
vendangeurs
avançant de front dans les rangées.
Depuis, un seul homme au volant d’une
grosse machine a remplacé tous les sécateurs.
Mais il est privé de l’ambiance : les petits déjeuners pris
ensemble avant de commencer,
l’entraide des plus rapides envers ceux qui
avaient du mal à suivre.
Quelques jeunes s'amusaient à "mascarer" le
visage des filles avec des grappes de raisin.
Quelques jeunes s'amusaient à "mascarer" le
visage des filles avec des grappes de raisin.
Le soir il y en avait peu qui veillaient,
il fallait
permettre aux muscles endoloris par l’effort de récupérer
avant une nouvelle
journée sous le soleil.
Mais, au bout de trois semaines tous étaient là
pour
célébrer le raisin qui fermentait dans les cuves et les amitiés nées au cours
des vendanges.
Chez mon père, c’était bien différent.Il ne possédait qu’une petite propriété qui ne lui fournissait, bon an, mal an,
qu’une douzaine de comportes.
Cette récolte lui suffisait pour sa consommation annuelle.
A ce moment-là, on n’en parlait pas, pourtant, son vin aurait pu être qualifié de Bio.
Les souches étaient travaillées manuellement,
pas question d’être motorisé sur ce coteau rempli de cailloux,
et, les seuls produits utilisés étaient un peu de soufre contre l’oïdium et
de la bouillie bordelaise contre le mildiou.
Les vendanges se faisaient au cours d’un week-end,
on faisait appel aux amis qui venaient volontiers donner un coup de main.
On prenait soin de garder intacts les ceps de muscat et les plus beaux d’œillade
que l’on mangerait comme raisin de table.
Les comportes étaient vidées dans la cuve que mon père avait fabriquée lui-même,
où le vin (à partir d'oeillade et d'aramon)pourrait fermenter tout à loisir sans additif quelconque.
Encore à ce jour, avec ou sans vendange, l'automne reste ma saison préférée.
J'aime ses couleurs, son atmosphère, on dirait que le temps s'arrête,
la chaleur du soleil est comme une caresse sur mes épaules et ma nuque.
On s'affaire lentement pour se préparer aux rigueurs de l'hiver.
dimanche 24 septembre 2017
Exposition à Lombez (32)
J'ai été attirée par l'exposition de photos qui se tenait sous la halle,
près de l'église, à Lombez
Voilà ce qui est écrit, entre autres, sur l'affiche apposée sur le second pilier :
"En avril 2017, les habitants ont vu surgir dans les lieux les plus divers de Lombez une poétesse et sa drôle de proposition : "écrivez votre vie dans votre paume". C'est à plus de 200 personnes qu'elle a ainsi demandé leur main...pour un instant photographié.
Auteur, poétesse, typographe, artiste plasticienne, Fabienne Yvert est née en 1962, habite Marseille et a régulièrement été associée à la Cave Poésie de Toulouse en 2017."
Je vous partage ci-dessous, quelques unes de ces photos de mains, prises au hasard :
"La vie, c'est avancer quoi qu'il arrive, en pliant parfois mais sans jamais se rompre"
"La culture, c'est ce qui permet de se croire plus grand qu'on est."
"Le seul moment où l'on est vivant, où l'on peut toucher la vie, c'est le moment présent, l'ici et maintenant."
"Je masse, je nettoie, je cuisine, je soigne, je caresse, j'apaise."
"Je ne pense pas avoir suivi le bon chemin."
"Dans ma tête, j'ai toujours une mélodie."
"J'attache de la valeur à l'instant avec toi."
Elles étaient toutes (et bien d'autres encore) là :
Et vous ? est-ce que vous aimez ?
lundi 18 septembre 2017
vendredi 15 septembre 2017
Le jardin de St Adrien
Jardin remarquable, classé par le Ministère de la Culture,
Elu jardin préféré des français en 2013
à mi-chemin de Béziers et Pézenas (RD18E4), le jardin de St Adrien est constitué
"d'anciennes carrières datant du Moyen Age qui se sont transformées peu à peu en
un écrin de verdure, paradoxale oasis posée sur les roches volcaniques.
C'est un extraordinaire jardin paysager" que je vous laisse
entrevoir à travers quelques photos....
à mi-chemin de Béziers et Pézenas (RD18E4), le jardin de St Adrien est constitué
"d'anciennes carrières datant du Moyen Age qui se sont transformées peu à peu en
un écrin de verdure, paradoxale oasis posée sur les roches volcaniques.
C'est un extraordinaire jardin paysager" que je vous laisse
entrevoir à travers quelques photos....
lundi 11 septembre 2017
Pour Lakévio
mmmm
Longtemps je me suis couchée de bonne heure,
j’aimais
me coucher « comme les poules »
quand je voyais encore un peu de
lumière du jour filtrer à travers les persiennes.
J’aimais ce moment
privilégié au cours duquel je me
retrouvais face à moi-même,
pendant lequel je pouvais réfléchir, revivre la
journée passée ou refaire le fil de ma
vie
jusqu’au moment où le sommeil m’emmènerait vers d’autres lieux improbables.
Comme je n’ai pas l’esprit d’à-propos,
c’est là que me venaient, souvent,
les
réponses ou les attitudes que j’aurais dû avoir en certaines circonstances.
Je
me sermonnais alors ou me félicitais selon que j’appréciais ou pas mes
comportements. J’essayerai de faire
mieux la prochaine fois…
mais, immanquablement la fois suivante, à quelques
exceptions près, ce n’était pas mieux.
Au fil des années, mon sommeil est devenu plus
difficile
alors j’ai pris l’habitude de me coucher plus tard
pour tenter
d’éviter les réveils nocturnes
mais je regrette ce temps qui n’était rien qu’à
moi et qui reste dans mon souvenir.
A quoi bon regretter... la
vie n’est faite que de changement.
Ma mère me répétait souvent :
« Le
passé est passé, tu n’y peux plus rien,
il ne doit servir que de référence pour
les expériences à venir.
On fait ce que l’on peut suivant les acquis du moment,
en pleine conscience,
les expériences nous font évoluer et, même si l’on voit
les choses de façon différente,
il n’y a pas de place pour les regrets. »
Peut-être avait-elle un peu raison….
samedi 9 septembre 2017
mardi 5 septembre 2017
Rencontres estivales
L'Artichaut qui va fleurir,.. qui fleurit.... puis.... en pleine fleur.
La Huppe qui vient de temps en temps dans notre jardin
des ânes et des chevaux dans le pays basque
Une Libellule sur la lavande
des Mouettes (un peu floues..)
vendredi 1 septembre 2017
Frédéric
Bon anniversaire mon fils !
A cette occasion, je te rappelle la chanson de Claude Leveillé,
son titre est ton prénom,
tu te souviens, ton oncle Philippe ne manquait pas de la chanter lors de nos réunions de famille.
Bisous.
Je me fous du monde entier,
Quand Frédéric me rappelle,
Les amours de nos vingt ans,
Nos chagrins, not'chez-soi,
Sans oublier les copains des perrons
Aujourd'hui dispersés aux quatre vents,
On n'était pas des poètes, ni curés,
Ni malins,
Mais papa nous aimait bien.
Tu t'rappelles le dimanche,
Autour d'la table ça riait discutait,
Pendant qu'maman nous servait ?
Mais après,
Après la vie t'a bouffé,
Comme elle bouffe tout le monde.
Aujourd'hui, ou plus tard, et moi j'ai suivi,
Depuis l'temps qu'on rêvait de quitter
Les vieux meubles,
Depuis l'temps qu'on rêvait
D'seretrouver enfin seuls.
T'as oublié Chopin,
Moi j'ai fait de mon mieux.
À présent tu bois du vin,
Ça fait plus sérieux.
Le père prend des coup d'vieux,
Et tout ça fait des vieux.
Je me fous du monde entier,
Quand Frédéric me rappelle,
Les amours de nos vingt ans,
Nos chagrins, not'chez-soi,
Sans oublier les copains des Péron.
Aujourd'hui dispersés aux quatre vents.
On n'était pas des poètes, ni curés,
Ni malins,
Mais papa nous aimait bien.
Tu t'rappelles le dimanche,
Autour d'la table ça riait discutait,
Pendant qu'maman nous servait ?
Mais après,
Après ce fut la fête,
La plus belle des fêtes,
La fête des amants.
Ne dura qu'un printemps,
Puis l'automne revint,
Cet automne de la vie,
Adieu bel Arlequin.
Tu vois qu'on t'a menti,
Écroulés les châteaux.
Adieu nos clairs de lune,
Après tout faut c'qu'il faut,
Il faut s'en tailler une,
Une vie sans arguments,
Une vie de bon vivant.
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