Aldo Baldwin
Enfin je suis en Italie !
Enfin je suis en Italie !
Depuis le temps que j’attends ce moment, que j’espère pouvoir réaliser ce
retour aux sources....
Je me suis assise à cette table pour laisser aller mon
imagination, laisser battre mon cœur et affluer mes sentiments.
Je m'imprègne de ce petit
village où sont nés mes parents, où ils n’ont vécu qu’une dizaine d’années et
dans lequel ils ne sont jamais revenus..
A leurs parents, on avait promis que la vie serait plus facile, là-bas, en France. Que nenni…
A leurs parents, on avait promis que la vie serait plus facile, là-bas, en France. Que nenni…
Ils sont partis, une
valise à la main, ont été employés en tant que métayer et n’avaient souvent
qu’une soupe et un morceau de pain dans leur assiette malgré le travail qu’ils
accomplissaient de l’aube au crépuscule.
Mon père parlait peu de
l’« avant », j’étais trop jeune alors pour l' interroger sur
les motivations, les sentiments… qui avaient été les siens, ceux de ses aînés.
Ma mère par contre, m'a souvent parlé de cette maison dans laquelle elle est né ainsi qu'une partie de sa fratrie.
Cette maison s'appelait "Porta Verda".
J'ai tant de fois regardé cette photo qu'il me semble avoir habité là, je n'y suis jamais allée, mais je suis sûre que je la reconnaitrai.
Mon grand père y avait recueilli l'épouse de son frère restée veuve très jeune, avec ses cinq enfants et les avait installés dans la dépendance.
La cour devait être alors très animée.
Ma mère par contre, m'a souvent parlé de cette maison dans laquelle elle est né ainsi qu'une partie de sa fratrie.
Cette maison s'appelait "Porta Verda".
J'ai tant de fois regardé cette photo qu'il me semble avoir habité là, je n'y suis jamais allée, mais je suis sûre que je la reconnaitrai.
Mon grand père y avait recueilli l'épouse de son frère restée veuve très jeune, avec ses cinq enfants et les avait installés dans la dépendance.
La cour devait être alors très animée.
Par contre, cette place, qui est fort belle avec
ces arcades, mes parents l’ont-ils seulement vue ?
J’en doute, ils habitaient à 3
km du village qu’ils ont quitté lors de leur 10è anniversaire…ils n’ont dû
connaître que la gare lors de leur départ…
Autour de moi résonnent les
intonations de ce patois Piémontais qui a bercé mon enfance.
Je suis envahie
par un curieux mélange d’impressions,
peut-être ai-je déjà vécu là dans une
autre vie ?
Je me sens ici tellement chez moi, même si j’aime la France où je suis
née et où je vis.
J’essaye de reconstituer mon arbre généalogique, c’est pour
ça que je suis venue, pour faire des recherches dans les registres de l’état
civil,
pour aller voir sur place la terre que mes ancêtres ont foulée, celle qu’ils
ont quittée, remplis d’espoir.
Peut-être rencontrerai-je aussi quelques
parents, même éloignés, des gens qui les ont connus qui pourront m’en apprendre un peu plus sur tous ceux que j’ai
aimés.
J'ai hâte, il faut que je sache, que je trouve....
J'ai hâte, il faut que je sache, que je trouve....
bonjour Tanette...
RépondreSupprimerun beau témoignage, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de vrai dans ce récit...un beau rêve à venir...
je te le souhaite bien
bise
ly xxx
J'ai un peu l'impression de me retrouver dans ce récit ! Mes grands-parents étaient Espagnols, et ils ont quitté leur pays très jeunes, fuyant la misère.Moi aussi j'essaye de reconstituer mon arbre généalogique, mais pas évident quand une grande partie de la famille vient de l'étranger ...
RépondreSupprimerAllez, bises et bon début de semaine.
Les Italiens étaient très nombreux à l'époque à venir en France, beaucoup dans le sud c'est vrai mais aussi dans l'est où ils ont travaillés dans les mines et se sont très bien intégrés nous avons dans un lotissement de 12 maisons 5 maisons occupées par des descendants de ces immigrés .La page de vie de tes ancêtres certainement !
RépondreSupprimergros bisous et bonne journée
MITOU
Bonjour Tanette
RépondreSupprimerLorsque je lis ce récit j’ai toujours l'impression que c'est vraiment ta vie .En tout cas c'est tellement bien écrit qu'on le croit .
Bises
bravo pour ce beau texte, on croirait vraiment que c'est toi,je ne peux me mettre à la place de ces immigrés, venus en France, poussés par la misère, bien intégrés pour ceux que je connais, je suis un "français de souche", nos recherches menées jusqu'en 1600 le prouvent , avant ??? bonne semaine chere Tanette, bisous
RépondreSupprimerTrès beau texte, Tanette. Bien inspiré. Dans ma famille, il y a des cousins venus d'Espagne mais dans mon Sud, je connais beaucoup de gens venus d'Italie. Il faut dire que Nice n'est française que depuis 1860 !
RépondreSupprimerDes accents de vérité qui ne trompent pas... et cette photo émouvante. Beau ressenti bien détaillé, bravo. Si un jour tu veux te rendre en Italie pour compléter ta généalogie, obligatoirement tu passes par la Savoie :-)
RépondreSupprimerBisous à vous deux.
C'est un très beau texte sur la filiation et le désir de retrouver ses racines.
RépondreSupprimerBah...
RépondreSupprimerTu sais, on vient tous d'ailleurs.
Tu as de la chance, en Italie tu dois pouvoir reconstituer un arbre généalogique assez aisément.
Chouette cette recherche de ton histoire.
J'aime te lire, encore plus aujourd'hui ! Je suis persuadée que tu trouveras ......et que tu pourras refermer la boucle ! gros bisous ma Belle !
RépondreSupprimerah c'est chouette cette idée de retour aux sources familiales et généalogiques! bravo!
RépondreSupprimerJ'ai fait la même démarche, mais en France, où mes recherches généalogiques m'ont conduite à découvrir les lieux où de lointains ancêtres avaient vécu dans une autre région que la lignée principale. Beaucoup d'émotion dans ce texte qui reflète ce que j'ai moi-même ressenti.
RépondreSupprimerNB - J'ai eu du mal à pouvoir trouver le chemin qui me permettrait de laisser un commentaire !
Très intéressant, ta démarche. D'autant plus que dans mon cas, je ne peux pas remonter très loin. Je ne sais absolument rien de mes arrières-grands-parents par exemple.
RépondreSupprimerTon billet me parle
RépondreSupprimerIl est si bien écrit
Bonne journée
Bisous
bonjour tanette...
RépondreSupprimeroui...Éric et Juliette ont une belle complicité....Juliette a les yeux pleins d'amour..;)
bise
ly xx
Un voyage initiatique en quelque sorte. Renouer avec ses racines, dans un lieu inconnu et pourtant familier. C'est très beau !
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