Sally Storch - A la fenêtre
Sur cette image belle comme du Hopper, je vous propose le
Jeu des Papous N°1
« Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans
une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard
Raspail » …..
J’ai vécu six années heureuses dans cet appartement,
entourée de parents aimants,
le quartier était agréable, mes parents aisés,
mais…..
la guerre est venue interrompre ces douces années,
nous avons dû nous réfugier en province.
Je fête aujourd’hui mon 40è
anniversaire et ne peux m’empêcher de
penser
avec nostalgie à mes premières années.
Nous ne nous doutions pas encore de celles
qui allaient suivre,
des deux guerres et des privations que nous allions devoir
supporter,
des morts qui allaient en
payer le tribut ….
Trois ans après l’armistice,
nous essayons de revenir à une
vie plus « normale » malgré les traumatismes.
Avec mon mari, nous avons entrepris un voyage dans la capitale,
comme un retour aux sources, un pèlerinage.
En passant devant l'appartement où j'ai vécu, j'ai revu très nettement
chaque pièce et tout ce qu’elles contenaient,
notamment la chambre dans
laquelle j’ai vu le jour,
l’armoire et la commode laquées où la fenêtre se
reflétait,
ma mère assise devant sa coiffeuse,
dans un déshabillé blanc brossant
délicatement ses longs cheveux.
J'ai aimé me
promener au bras de mon mari dans la ville qui se reconstruit.
Nous avons éprouvé enfin une certaine insouciance
après ces années noires.
Des affiches fleurissaient ici et là.
Une d'entre elles a attiré particulièrement notre attention, il était
écrit :
« Un baiser sans moustache est comme une soupe sans
sel ».
Jean a souri : « Je vais laisser pousser ma moustache,
décida-t-il »
bravo, bien amenée, la moustache!
RépondreSupprimerFélicitations, et tu as l'art de la chute !!! Bonne semaine Tannette
RépondreSupprimerah oui! ta finale est super bien amenée. Bravo Tanette
RépondreSupprimerC'est superbe ! Un texte bien construit avec une jolie chute bien amenée. Bravo à Tanette parisienne !
RépondreSupprimerBises
La fin est vraiment très bien amenée. Car en lisant, au début, on se demande comment tu vas arriver à cette histoire de moustaches… !
RépondreSupprimerBravo !
J'aime comment tu as réussi à placer la moustache.
RépondreSupprimerTiens, toi et moi avons fait ramener à Paris cette jolie femme après la guerre...Bon, la mienne est bien plus âgée...Ha, ha..
RépondreSupprimerUn baiser sans moustache est comme une soupe sans sel
J'adore cette citation..
Marrante l'affiche :)
RépondreSupprimerBelle histoire !
Je suis très touchée par l'évocation des deux guerres qui ont tellement influé sur le cours de la vie de ceux qui nous ont précédés...
RépondreSupprimerD' accord pour la moustache mais le reste me semble important aussi...
Un coup de genie, cette affiche pour presenter l'idee de la moustache -- bravo, chere Tanette !! Simone serait ravie, et bien sur qu'elle comprend l'importance de trouver les bonnes idees !! Bonne semaine et bises. :)
RépondreSupprimer...bonjour tanette...
RépondreSupprimerencore un texte finement peaufiné...j'ai bien aime comme tu t'en est sortie avec la conclusion au sujet de la moustache..;)
bise
ly xx
J'ai participé au jeu de Lakevio sur le tard et j'ai le plaisir de découvrir des textes très différents, et tous formidables.
RépondreSupprimerLe tien a quelque chose de très émouvant.
Avec une pirouette drôle à la fin.
¸¸.•*¨*• ☆
Très beau récit écrit avec talent
RépondreSupprimerbravo chere Tanette, bien amené ton récit ! bonne semaine grosses bises
RépondreSupprimerJe découvre ... enfin !!!Super récit Tanette entre Histoire, vécu et ton final est parfait ! gros bisous de nous deux !
RépondreSupprimerbonjour tanette...
RépondreSupprimertu as parlé de ginko biloba, est ce que tu parlais de l'arbre qui a perdu touts ses feuilles à son pied...?
bonne journée
ly xx
J'adore ! Attention: l'excès de sel n'est pas bon pour la santé !
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