Gonflé !
/.../ Ma petite maîtresse m'aimait beaucoup ; elle me soignait, me caressait. Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, elle venait me voir dans mon écurie ; elle m'apportait du pain, de l'herbe fraîche, des feuilles de salade, des carottes; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps; elle me parlait, croyant que je ne la comprenais pas; elle me contait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait. /.../
Voici un court texte de quelques lignes. (Vous aurez reconnu Les Mémoires d'un Anede notre chère Comtesse de Ségur). Le jeu sera d'en doubler le volume à l'aide d'adjectifs, d'adverbes et de propositions relatives ou subjonctives (qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, avec laquelle, parce que, pour que, depuis que, pendant que, etc...) Rappelez-vous vos cours de grammaire ! Ben, quoi ? C'est la classe, ici !)
Exemple :
1) Un lapin bondissait sur le chemin quand le renard l'aperçut...
2) Un joli lapin roux bondissait sur le chemin, libre et allègre parce qu'il venait de se sauver du clapier de la ferme, quand, par un hasard malencontreux, le renard, qui cherchait depuis longtemps de quoi se mettre sous la dent, de ses yeux perçants l'aperçut...
Lecture des textes gonflés à bloc, lundi.
/.../ Ma petite maîtresse (qui devait avoir 7 ou 8 ans)m'aimait beaucoup (je le lui rendais bien, j'étais si content dès que je l'entendais arriver); elle me soignait, me caressait (ses petites mains étaient si douces). Quand il faisait mauvais et que nous ne pouvions pas sortir, (cela pouvait durer plusieurs jours d'affilée, des jours qui me paraissaient interminables mais) elle venait me voir dans mon écurie (alors, mon ennui s'effaçait ; avec elle, j'avais l'impression d'avoir un rayon de soleil près de moi) ; elle m'apportait du pain (dans son panier duquel elle sortait des croûtons un peu rassis, exactement comme je les aimais), de l'herbe fraîche (elle connaissait mes goûts et choisissait mes variétés préférées, auxquelles elle ajoutait toujours une petite douceur dont elle seule avait le secret), des feuilles de salade, des carottes; elle restait avec moi longtemps, bien longtemps; elle me parlait (me racontait sa journée), croyant que je ne la comprenais pas (j'aurais tellement aimé pouvoir lui dire dans son langage combien elle m'était précieuse); elle me contait ses petits chagrins, quelquefois elle pleurait(je devais alors me contenter de pencher ma tête vers elle, vers ses mains ou d'effleurer son visage avec mon museau, en signe d'affection, pour lui permettre d'effacer ses larmes et lui soutirer un sourire. /.../
....bonjour tanette....
RépondreSupprimertu as bien su enrober le texte ...lui donner plus de corps...;) le tout s'harmonise bien..
bonne journée
bise
ly
Je lis ce texte pour la troisième fois et j'adore votre façon de l'interpréter à votre façon ! Bravo à toi
RépondreSupprimergros bisous et bonne journée
MITOU
bonjour chère Tanette, très belle interprétation des "mémoires d'un âne", un brave animal souvent maltraité ! bonne semaine, j'espère que tout va bien pour vous, bisous
RépondreSupprimerDe la douceur aussi chez toi, mais un âne ne peut inspirer autre chose.
RépondreSupprimerGros bisous à vous deux avec le soleil revenu.
Toi aussi, tu aurais pu écrire les mémoires d'un âne avec plus de douceur que la Comtesse.
RépondreSupprimerChez toi aussi, ils sont complices ;)
RépondreSupprimerLa base du texte tendait vers cela :)
Bises
Voilà un âne qui sait manier la parenthèse (qui est sans doute l'ennemi intime de la synthèse mais on sen fiche de ces foutaises!) !
RépondreSupprimerCoucou Tanette, j'ai pris plaisir à lire ton joli texte, merci ! Bonne semaine
RépondreSupprimerNous voici revenues à nos dix ans...
RépondreSupprimerJ'ai aimé ton joli texte
Coucou Tanette, un exercice bien réussi. J'ai vu chez René que ton époux avait encore de la chimio, j'ai cherché à retrouver ton adresse mail mais impossible de la retrouver. Je lui souhaite de vite aller mieux et je vous embrasse tous les deux
RépondreSupprimerchatou
Bravo ! chez toi aussi un âne compatissant ! Ils se font du bien mutuellement, n'est ce pas l'essentiel ! gros bisous à vous deux.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette mutuelle affection toute en confiance et confidences. Tu supplantes la Comtesse très agréablement. C'est un texte très doux et compatissant.Exactement l'image que tu donnes.
RépondreSupprimerMerci.
les ânes ont toute ma sympathie, de bien braves bêtes!
RépondreSupprimer...bonjour tanette...
RépondreSupprimerun bel exercice qu'on peut mettre en pratique avec n'importe quel texte , juste pour le plaisir..;)
bonne journée
bise
ly
Ah ! Les Mémoires d'un Ane" ! Un livre que j'avais commencé à lire petite fille dont j'ai abandonné la lecture car je trouvais l'histoire triste.
RépondreSupprimerHeure bleue a raison, tu l'as joliment complété ce texte de la Comtesse.
Belle journée et bises