jeudi 26 mai 2016

Au jardin

Nouvelle déco...
Ok, un vieux vélo aurait été plus sympa mais celui-ci ne servait à personne 
et gênait dans le garage alors pourquoi pas...?
Un jour, peut-être, je le peindrai, en blanc ou en rouge...
Qu'en dites-vous ?
La chaise ayant perdu son assise a trouvé une nouvelle vie, elle me plaît bien  ainsi.


mercredi 25 mai 2016

lundi 23 mai 2016

Sur le Pont pour Lakevio



Sur le pont


Emile Friant
Emile Friant


C’était une bonne idée de nous rencontrer sur ce pont… c’est un endroit que j’aime tout particulièrement. J’étais très en avance.
 J’en ai profité pour admirer la vue que j’ai depuis cet endroit, 
regarder en détails les arbres et les maisons qui bordent la rivière m’ont aidée à calmer mon impatience. Allait-il venir ? Serait-il  à l’heure comme il l’avait promis ?
 Je n’en étais pas si sûre mais j’espérais vraiment…. Il semblait sincère…
on verrait bien où cela allait nous mener mais, déjà, sans vouloir me l’avouer je commençais à échafauder des plans dans ma petite tête. 
Puis, mon cœur se mit à battre plus fort,
 là-bas, au fond du parc, c’est bien sa silhouette…
à mesure qu’il avance je reconnais son costume et son chapeau marron, il n’a pas menti..
le voilà près de moi tout comme je le revoyais dans mes rêves. 
Nous sommes tout près l’un de l’autre, nos coudes se touchent presque, 
ses grands yeux noirs sont plongés dans les miens, je dois appuyer ma joue contre ma main pour ne pas montrer combien je tremble. 
Il vient d’allumer une cigarette et me parle avec cet accent italien que j’aime tant. 
On dirait qu’il me chante une douce mélodie.
 Je ne peux détacher mon regard du sien. 
Plus rien ne compte pour moi, le beau paysage que j’admirais tout à l’heure, je ne le vois plus …
 je suis entièrement captivée par ce bel italien qui me raconte comment il a dû fuir son pays et chercher du travail, ici, de l’autre côté de la frontière. 
Il est venu avec sa famille, ils ont tout laissé là-bas, lui, a été engagé par un maçon, c’est un travail pénible auquel il n’était pas habitué mais il est content de pouvoir aider les siens à prendre un nouveau départ dans des lieux inconnus. 
Plus tard, il cherchera un autre travail mais en attendant, il aimerait me revoir
il me demande si je veux bien....
Mais oui, bien sûr....pensez donc,dans ma tête, je pense déjà au jour où je vais 
annoncer à mes parents que je souhaite me marier......j'imagine la réponse :
 Mais tu ne vas quand même pas épouser un italien ! 

vendredi 20 mai 2016

Le Lydia à Port Barcarès (66)

Le Lydia est un paquebot mixte construit en 1931 au Danemark et initialement baptisé Moonta. Après avoir navigué dans les mers australes sous pavillon australien jusqu'en 1955 puis en Méditerranée sous pavillon grec, il fut désarmé en 1967. Il est aujourd'hui échoué sur la plage du Barcarès, dont il est un des symboles, et a été reconverti en musée, restaurant, discothèque et casino. Il est actuellement le quatrième plus vieux paquebot existant au monde.


Si vous voulez en savoir davantage, voici un lien : 

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Lydia_%28bateau%29

------------------------------------

Dans un autre ordre d'idées, je vous invite à rendre visite à  :

http://valooartisanat.blogspot.fr/

dans l'accueil vous y trouverez les prochaines manifestations à voir dans le Tarn mais vous pourrez aussi voir dans ses rubriques : mosaïque, dessins 3d ou verres peints quelques unes de ses "oeuvres"  et,
éventuellement trouver des idées pour la fête des Mères ou  autres cadeaux...

mercredi 18 mai 2016

lundi 16 mai 2016

La maison jaune pour Lakévio

William-Chadwick-House-by-the-Stream-1917-600x495
William Chadwick 

Alors ? Qu’en pensez-vous, vous ne la trouvez pas belle la maison que j’ai héritée de ma grand’mère ? 
Moi, je dois l’avouer, je suis comblée. 
Elle m’a toujours plu, même lorsqu’elle était un peu décrépie,
 (c’est normal, j’avais tissé avec elle des liens affectifs),
 mais depuis que j’ai fait peindre sa façade en jaune et ses volets en bleu comme les barrières qui l‘entourent, j’en suis « raide dingue »…
Certes les couleurs sont belles, il y a une telle harmonie avec la végétation alentour au printemps, 
quand je regarde le tout se reflétant dans la mare à l’arrière, 
que je crois voir un grand tableau de maître.
Je me plais tellement dans ce petit paradis que je n’en sors que contrainte et forcée lorsque les courses deviennent obligatoires parce qu’il n’y a plus rien à manger… 
Ici je suis en symbiose avec la nature, elle est ma meilleure voisine, je m’y ressource à tout instant. 
Quand je m’installe pour manger sur ma terrasse, au soleil s’il fait frais, ou à l’ombre du tilleul s’il fait trop chaud, je fais partie du paysage,
 les parfums des fleurs, les essences des arbres montent jusqu’à moi, 
les oiseaux me donnent un concert privé, certains viennent jusqu’à mes pieds quêter quelques miettes, 
.le chat prend des poses sur la murette, 
mon repas terminé, je n’ai plus qu’à prendre place dans le transat et à me laisser aller quelques minutes pour savourer ces mille et un petits bonheurs quotidiens.
 Il sera temps tout à l’heure de reprendre mes occupations.
Je ne m’ennuie jamais !
Les jours de pluie ne sont pas tristes ici, les grandes baies vitrées me permettent d'admirer cette nature que j’aime sous d’autres couleurs.

Tous les jours je me félicite de n’avoir eu aucune hésitation à quitter la grand ville,
je ne m‘y plaisais pas.
 Quel contraste. !
 Finis les « bouchons » dans lesquels je pestais, ou l’attente de bus ou tramways
 qui étaient si pleins lorsqu’ils arrivaient enfin, que je devais attendre les suivants. 
La solitude ici me sied bien plus que celle de la ville.
Je détestais être entourée d'autant de gens sans  pouvoir communiquer avec eux. 
S’il m’arrivait de tenter une conversation, mes propos semblaient souvent tomber dans le vide…
Mon « Chez moi » se limitait à un petit  appartement sans balcon, j’avais l’impression d’étouffer. 
Non vraiment rien,   je ne regrette rien de ma vie citadine.