Charles W. Hawthorne - Trois femmes de Provincetown
De tous les tableaux que je viens de voir dans cette
galerie, c’est celui-ci qui me fascine le plus.
Ces trois sœurs, leur tenue
austère, leurs visages fermés m’impressionnent.
A défaut d’en savoir un peu
plus sur chacune d’elle, voilà que je leur invente une histoire.
Alphonsine,
l’aînée à gauche semble n’avoir jamais éprouvé aucun sentiment, aucune
empathie. Ses vêtements sombres accentuent la dureté de ses traits malgré la
broche et le collier rouge, tentative de féminité et d’élégance. Au fond, son
air rébarbatif n’est-il peut-être qu’une façade pour cacher une grande timidité
et une certaine crainte dénoncée par son regard en biais. Aurait-elle passé sa
vie à s’occuper de ses sœurs et à obéir
sans broncher aux ordres autoritaires du patriarche. ?
Héloïse, la cadette,
à droite, n’est guère plus accueillante avec ses lunettes rondes et ses lèvres
pincées, elle, a dû avoir la chance de faire des études, je la vois très bien en institutrice auprès de
laquelle il fallait « marcher droit ». Ses doigts crispés et ses
mains jointes dissuadent toute tentative de quête de sympathie.
Ludivine, la benjamine pose dans l’attitude de celle qui a eu le meilleur rôle. Son visage laisse poindre un soupçon de gaieté. Ses bras ouverts invitent au dialogue. Pour autant, on ne doit pas l'embobiner facilement, quelque chose dans son regard montre une certaine fermeté.
Finalement je les vois maintenant sous un autre angle avec un air moins rébarbatif mais, il ne faut
pas se fier aux apparence et peut-être suis-je complètement "à côté de la plaque"...
Ludivine, la benjamine pose dans l’attitude de celle qui a eu le meilleur rôle. Son visage laisse poindre un soupçon de gaieté. Ses bras ouverts invitent au dialogue. Pour autant, on ne doit pas l'embobiner facilement, quelque chose dans son regard montre une certaine fermeté.
Finalement je les vois maintenant sous un autre angle avec un air moins rébarbatif mais, il ne faut
pas se fier aux apparence et peut-être suis-je complètement "à côté de la plaque"...
bonjour tanette...
RépondreSupprimertu as fait une belle lecture des physionomie, des attitudes, j'ai beaucoup aimé te lire...j'ai juste accroché à la comparaison avec l'institutrice...;) elles ne sont pas toutes crispées...;)
bonne journée
ly xx
...bravo pour ton analyse, indulgente, moi je les vois, pas sympathiques du tout, si elles ont un peu d'humanité , elles le cachent bien !! bonne semaine et grosses bises
RépondreSupprimerMoi elle fichent le bourdon.
RépondreSupprimerJe trouve tes descriptions de ces trois soeurs très bien représentatives ! Pas très souriantes les miss !
RépondreSupprimerAllez, bises et bon lundi.
Tu les as bien détaillées et analysées, avec beaucoup d'indulgence. Moi elles me glacent un peu mais faut dire qu'elles ont vécu à une époque difficile où le rire était pécher :-) Bisous à vous deux.
RépondreSupprimerJe les vois aigries et malheureuses.
RépondreSupprimerbonnes description
RépondreSupprimeril est vraai qu'elles ne respirent pas la joie
Moi je serai plus indulgente. Je vois celle de gauche en souffrance physique et celle du milieu lui témoigne un geste d'apaisement en ayant posé sa main sur elle. Elle lui dit, et celle de droite approuve, qu'elle va s'occuper d'elle; pas question qu'elle se retrouve seule à l'hospice où elle serait sans doute moins bien traitée qu'en restant avec ses soeurs. Bref, ces femmes ont dû prendre des décisions que leur éducation ne remettra pas en question. L'apaisement arrivera bientôt et leurs traits s'adouciront.
RépondreSupprimerBonne journée Tanette.
Ludivine c'est le prénom de ma fille je peux te dire qu'elle est plus souriante et surtout plus gaie! lol
RépondreSupprimerBravo pour ton interprétation
gros bisous et bonne semaine
MITOU
Je vois que nous sommes assez proches dans nos portraits de ces trois dames. Tu es indulgente car tu sens la vie passée derrière les visages fanées. J'avais une grand-tante à l'allure sévère qui était de toute bonté. Il faut resituer l'époque, en effet. La "dignité"... Il est rare qu'on sourie aussi sur les premiers daguerréotypes. Et est-ce qu'une photo d'aujourd'hui, j'allais dire un "selfie" reflète absolument le caractère d'une personne ? C'est juste une seconde de vie !
RépondreSupprimerComme toi, j'ai vu trois sœurs !! en avons nous manqué nous les filles uniques ? !!! bonne question !! gros bisous à vous deux !
RépondreSupprimerVendredi après midi ! ?
J'ai moi aussi, été la fille unique de parents âgés (61 et 34 ans) mais j'avais tant de cousins et une cousine, que ça ne m'a pas manqué avant l'âge adulte. C'est pourquoi j'ai voulu avoir 3 enfants.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ton idée du tableau accroché dans une galerie
Coucou Tanette, tu as fait une belle analyse. C'est vrai qu'à première vue j'ai trouvé ce tableau très triste et puis en le regardant mieux mes yeux se sont arrêtés sur Ludivine dont les bras sont ouvert et on peut deviner une esquisse de sourire. Bel article! Bon début de semaine à tous les deux et bises audoises.
RépondreSupprimerchatou
Tu les as bien observées ; c'est tout à fait cela... Je les aime bien ces trois femmes si différentes.
RépondreSupprimerBonne semaine.
RépondreSupprimerYvon.
exact! On ne doit pas se fier aux apparences, mais, vraiment, je n'aurai pas envie d'en faire mes copines! :)
RépondreSupprimerbonjour tanette....
RépondreSupprimeralors nous sommes d'accord sur la crispation ;)
bonne journée
ly xx
Trois présences étonnantes !
RépondreSupprimerIl y en a une on dirait ma soeur et en ce qui la concerne il faut se fier de ses apparences.
RépondreSupprimerCeci étant dit, j'ai rattrapé un peu mon retard du à une grosse fatigue.
Effectivement hier en allant en ville on a vu plein de chatons dans les noisetiers.
Bises
tu as su leur donner vie !
RépondreSupprimerça me fait penser à ma mère et ses 2 sœurs ... 3 sœurs quasi identiques physiquement, opposées psychologiquement ... on a aussi des photos d'elles 3 ... mais elles sont au contraires souriantes et pleines de vie :)
Ludivine semble effectivement savoir que la vie n'est pas faite que d'abnégation, de sérieux et d'obéissance.
RépondreSupprimerD'ailleurs ça lui va bien au teint.