1re version
Il y a bleu et..bleu.
Ces yeux-là sont diaphane, ils
n’ont pas un bleu ordinaire, bleu glacier, bleu porcelaine, indéfinissable.
Et ces cheveux, si
joliment ondulés... mais surtout avec cette couleur de rouille si exceptionnelle,
on dirait qu’ils ont été peints de façon à mettre encore en valeur, si besoin
était, ces jolis yeux.
Pourtant, Amandine ne se souciait guère de son apparence. Depuis sa petite enfance elle en avait entendu, des compliments à propos de la couleur de ses yeux ou de ses cheveux, ses cheveux lui avaient valu aussi des quolibets lorsqu’elle était dans les petites classes, où elle s’entendait appeler « la rouquine ».
Si en ce temps-là elle en avait souffert, maintenant elle en était fière, cette couleur la distinguait de ses camarades, et elle n’aurait jamais songé à en changer par quelque artifice que ce soit..
Son but : ses études de médecine, elle voulait se rendre utile, soulager les malades et, si possible, s’engager pour une cause humanitaire.
Elle s’était habituée au regard des passants qui se retournaient sur elle et à ceux plus insistants de certains de ces messieurs mais elle n’en tirait aucune vanité . Ce jour-là, elle fit une rencontre qui pourrait faire changer le cours des choses. Elle avait remarqué, cet homme brun qui tournait son visage vers elle et semblait la regarder derrière ses lunettes noires lorsqu’elle prenait son café, toujours au même endroit dans ce bar qu’elle affectionnait particulièrement.
Voilà qu’il se levait et se dirigeait vers elle. Poliment, il lui demanda l’autorisation de s’asseoir à sa table et, sans détour lui fit part de ses intentions. Il était imprésario, dès qu’il l’avait vue, il avait su qu’elle était celle qu"il cherchait pour jouer le rôle principal d'un film, avec de tels cheveux et de tels yeux, il était sûr de lui, il ne pouvait se tromper.
Surprise, amusée, intriguée, elle lui expliqua qu’elle n’avait aucune disposition pour une telle carrière qui était bien loin de ses objectifs.
Il lui demanda quand même de réfléchir pendant une semaine, il tenait vraiment à lui confier ce rôle, ce serait dommage pour elle de passer à côté d’une telle opportunité.
Ils se quittèrent, chacun restant sur sa position…..
Pourtant, Amandine ne se souciait guère de son apparence. Depuis sa petite enfance elle en avait entendu, des compliments à propos de la couleur de ses yeux ou de ses cheveux, ses cheveux lui avaient valu aussi des quolibets lorsqu’elle était dans les petites classes, où elle s’entendait appeler « la rouquine ».
Si en ce temps-là elle en avait souffert, maintenant elle en était fière, cette couleur la distinguait de ses camarades, et elle n’aurait jamais songé à en changer par quelque artifice que ce soit..
Son but : ses études de médecine, elle voulait se rendre utile, soulager les malades et, si possible, s’engager pour une cause humanitaire.
Elle s’était habituée au regard des passants qui se retournaient sur elle et à ceux plus insistants de certains de ces messieurs mais elle n’en tirait aucune vanité . Ce jour-là, elle fit une rencontre qui pourrait faire changer le cours des choses. Elle avait remarqué, cet homme brun qui tournait son visage vers elle et semblait la regarder derrière ses lunettes noires lorsqu’elle prenait son café, toujours au même endroit dans ce bar qu’elle affectionnait particulièrement.
Voilà qu’il se levait et se dirigeait vers elle. Poliment, il lui demanda l’autorisation de s’asseoir à sa table et, sans détour lui fit part de ses intentions. Il était imprésario, dès qu’il l’avait vue, il avait su qu’elle était celle qu"il cherchait pour jouer le rôle principal d'un film, avec de tels cheveux et de tels yeux, il était sûr de lui, il ne pouvait se tromper.
Surprise, amusée, intriguée, elle lui expliqua qu’elle n’avait aucune disposition pour une telle carrière qui était bien loin de ses objectifs.
Il lui demanda quand même de réfléchir pendant une semaine, il tenait vraiment à lui confier ce rôle, ce serait dommage pour elle de passer à côté d’une telle opportunité.
Ils se quittèrent, chacun restant sur sa position…..
A votre avis qu’aura t’elle choisi ?
Je n'ai pas su choisir, quelle version préférez-vous ?
2è version
Il y a bleu et..bleu.
Ces yeux-là sont diaphane, ils
n’ont pas un bleu ordinaire, bleu glacier, bleu porcelaine, indéfinissable.
Et
ces cheveux, si joliment ondulés mais surtout avec cette couleur de rouille si
exceptionnelle, on dirait qu’ils ont été peints de façon à mettre encore en
valeur, si besoin était, ces jolis yeux.
Pourtant, Amandine ne se souciait
guère de son apparence. Depuis sa petite enfance elle en avait entendu, des
compliments à propos de la couleur de ses yeux ou de ses cheveux, ses
cheveux lui avaient valu aussi des
quolibets lorsqu’elle était dans les petites classes, où elle s’entendait
appeler « la rouquine ». Si en ce temps-là elle en avait souffert,
maintenant elle en était fière, cette couleur la distinguait de ses camarades,
et elle n’aurait jamais songé à en changer par quelque artifice que ce soit..
Son but : ses études de médecine, elle voulait se rendre utile, soulager
les malades et, si possible, s’engager pour une cause humanitaire.
Elle s’était habituée au regard des passants
qui se retournaient sur elle et à ceux plus insistants de certains de ces
messieurs mais elle n’en tirait aucune vanité.
Elle vivait seule avec sa mère.
A chaque fois qu’elle lui avait demandé pourquoi elle n’avait pas de papa,
cette dernière lui avait répondu, évasive : Tu trouves qu’on n’est pas
bien toutes les deux ? La réponse ne lui convenait pas et cette question
la taraudait sans cesse. A force d’insistance, elle avait fini par savoir que
son père avait quitté le foyer lorsqu’elle avait à peine un an… Elle aurait aimé retrouver son géniteur mais
n’osait plus poser de question tant elle avait senti de la tristesse dans cette
réponse. Puis, absorbée par ses études, elle avait remis à plus tard ses
éventuelles recherches.
Un jour, alors qu’elle prenait son café, toujours au
même endroit dans ce bar qu’elle affectionnait particulièrement, elle avait
remarqué, cet homme brun qui tournait
son visage vers elle et semblait la regarder derrière ses lunettes noires mais
elle n’y avait pas prêté plus d’attention.
Aujourd’hui, il était là, à
nouveau, et voilà qu’il se levait et venait dans sa direction.
Il lui avait
poliment demandé l’autorisation de s’asseoir à sa table et avait engagé la conversation.
Amandine était sur la défensive et se demandait où il voulait en venir…
Alors
il avait ôté ses lunettes et elle avait su tout de suite, quand elle avait vu
la couleur de ses yeux, il n’avait même pas eu besoin de lui dire : je suis
ton père.
Ils avaient parlé longuement, lui, expliquant son absence et elle lui
parlant de ses ressentis.
Depuis qu’il était parti, il n’avait cessé de la
suivre, il la voyait grandir mais n’osait se manifester de peur de la perturber mais là, il n’y tenait plus, il lui avait fallu se dévoiler.