samedi 27 juin 2015

Le festival des architectures vives à La Grande Motte

Nous avons pu admirer les expositions du 10è  festival des architectures vives,
en voici quelques unes



PROMENADE D'ENVOLEES
Archisanat : Adeline Vigneron & Marie Combette
Nancy / France


« Le lieu, entre cité balnéaire et mer. Le quai, une promenade rythmée d'espaces-escaliers ; invitation à monter pour s'installer et contempler la mer, le skyline des pyramides de la Grande Motte. Interface, entredeux : d'un côté le passage, la promenade, de l'autre la contemplation, l'infini. Ces espaces offrent un temps d'arrêt, une ouverture à la rêverie face à la mer. Le plaisir de s'asseoir et d'écouter le va-et-vient berçant des vagues, la rencontre de l'écume sur les rochers, limite entre paysage naturel et paysage construit. »
Pour « la Dixième » le collectif ARCHISANAT propose de révéler l'instant « hors temps » qu'offre ce lieu au travers d'une expérience sensible et tactile. Une ouverture au voyage est mise en scène par un volume textile flottant dans l'air. Cinquante manches à air captent la brise, le vent, et se mettent en mouvement. Brise de mer et aussi parfois brise de terre. De leurs mouvements, un bruit de « papier froissé » rappelle le crépitement marin. C'est donc par un dispositif ludique que l'air se matérialise et invente une danse, stimulant à nouveau la rencontre entre palpable et impalpable, entre l'Homme et la Nature.





ORIGAMIC
Klest Pango
Montpellier / France


La thématique du nombre fait intervenir de nouveaux horizons et la nécessité de témoigner d’un passage entre le passé, l’instant présent, et le futur. La forme d’ « Origamic » nous replonge en enfance en nous remémorant l’image d’un bateau en papier déposé sur une digue dans une dimension hors du temps. « Origamic » se veut être une expérience sensorielle, faisant intervenir l’imaginaire et l’inconscient collectif.
Cet espace-temps prend place hors de la frénésie de laquelle nous sommes tous inévitablement les sujets pour laisser place à la délicatesse et au confort de la pratique du lieu.
L’expérience est amorcée au détour d’une voile à travers un jeu d’arceaux se succédant en clin d’oeil aux anciennes éditions du FAV. La finalité de ce voyage ludique est une dixième « marche » dématérialisée au sein d’un interstice privilégié entre la rigidité de la terre et la fluidité de la mer, en harmonie avec le lieu et offrant une relecture d’une mer méditerranée en spectacle.






REGATE
Allegory studio - Albert Schrurs & Wendy Gaze
Carouge / Suisse


Le projet « Régate » s’ancre dans un espace-temps particulier, alliant l’éphémère au patrimoine architecturale du lieu. 100 bouées maritimes blanches, placées géométriquement au milieu des bateaux du Port de Plaisance de la Grande-Motte, viennent apporter un rythme visuel au paysage, en référence aux immeubles pyramidaux en béton de Balladur.
En faisant de la bouée de balisage un objet en série, c’est évoquer un espace hors temps... La régate est-elle déjà passée ou est-elle à venir ? C’est aussi la célébration d’un départ et d’une arrivée, qui reflète l’anniversaire des 10 ans du FAV.








LA PETITE MOTTE
CAME Collective -Claire Lehmann, Alice Liabeuf, Mathilde Moaty & Emmanuelle Lagouge
Paris / France


Une île sauvage venue de l’horizon. Entouré des bateaux accostés qui tanguent dans le port, le projet flottant contraste avec La Grande Motte, ville classée, symbole des années 60.
Comme si elle avait dompté les vagues pour venir jeter l’ancre dans cet univers inconnu, l’île se confronte aux habitants des villes comme nous sommes ébahis devant elle.
Une véritable flore naturelle pousse sur cette île flottante. Sur le quai, une longue vue incite les passants à l’observer de plus près. Par le traitement miroitant de la sous-face de son pourtour, la végétation foisonnante semble légère à la surface de l’eau. La nuit, les plantes illuminées paraissent flotter au-dessus du plan noir de la mer.
Malgré sa petite taille, l’île est chargée de symboles, et réussi à faire face, par son contraste et son courage, à la Grande Motte : c’est la Petite Motte.
Une île sauvage en somme, où un mini-Robinson vit sa vie d’aventurier envers et contre tout.






THE PORTHOLE
TOMA - Antonio Nardozzi & Maria Dolores del Sol Ontalba
Rome / Italie & Toledo / Espagne

Juste vivre le moment présent entièrement consacré au plaisir donné par contemplant le soleil, la mer, l'horizon et le ciel tout en profitant de la brise côtière et bercé par les vagues, ce est le monde flottant de La Grande Motte. Ce petit pavillon conçu pour la dixième édition de la FAV sur le front de mer de La Grande Motte, est moulé et sculpté par le vent comme une érosion. Sa forme fluctuante permet de regarder à travers et, en constante évolution, modifie ses propres caractéristiques en ce qui concerne les points de vue jusqu'à se aplatir, créant, grâce à sa nature anamorphique, un cercle parfait.
À travers un hublot, le spectateur est invité à contempler l'interaction entre la géométrie pure du cercle (artificielle) et la ligne de contact entre ciel et mer (la nature). Un point de vue inattendu qui suggère de ralentir et de s’attarder à vivre une expérience liée à durer longtemps, au-delà de l'éphémère




15 commentaires:

  1. tres bien ce festival, chere Tanette, original, j'aime bien, les manches à air, l'ile flottante ! et le hublot, beaucoup de recherche ...merci pour cet interessant reportage, bon weekend et grosses bises

    RépondreSupprimer
  2. Je n'aime pas tout de la même façon mais le bleu de la mer fait ressortir le meilleur..

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour Tanette
    C'est pas trop ce que j'aime à part la Petite Motte mais c'est quand même mieux que les horreurs mises dans les jardins du Château de Versailles.
    Bises

    RépondreSupprimer
  4. Bonsoir Tanette, merci pour cette visite très détaillée, moi je trouve ça très intéressant et très bien conçu. Tes photos les mettent superbement en valeur ! bravo
    Bisous

    RépondreSupprimer
  5. J'adore !!!!
    Tout est magnifique et j'imagine très bien les bruits
    Merci Tanette pour ce chouette reportage
    Bon WE au soleil

    RépondreSupprimer
  6. c'est un article qui me fait chaud au cœur: en 1968 -70 quand le projet a vu le jour , on a tout entendu: même un prof de fac de botanique de Montpellier disait que rien n'avait jamais poussé au "grand travers" et que c'était un projet voué à l'échec
    j'adore les échecs pareils!
    merci pour ce bel article
    bises
    nicole81

    RépondreSupprimer
  7. ...magnifiques architectures....utilisant divers cadrages ...quelles belles compositions.....un bel art....

    bon dimanche

    ly xx

    RépondreSupprimer
  8. Comme tu nous fais un merveilleux reportage, chere Tanette, avec les mots des autres et surtout tes merveilleuses photos qui sont plein de l'air de la mer. Bisous. 8)

    RépondreSupprimer
  9. superbes photos! j'adore, je viens de chez mab
    bises

    RépondreSupprimer
  10. Je ne connais pas du tout! tes photos sont superbes

    RépondreSupprimer
  11. De très belles découvertes Tanette et de belles photos. Je vous souhaite à tous deux une bonne soirée et un bon début de semaine.. le jardin doit être sec..
    mille bisous
    chatou

    RépondreSupprimer
  12. .......toujours un plaisir à voir défiler ces formes .....des œuvres d'art d'une beauté unique...!le secret pour prendre un enfant en lévitation, c'est de prendre plusieurs photos successives....il y en a une qui va...léviter...;))

    bonne journée

    ly xx

    RépondreSupprimer
  13. Un peu de mal avec les structures contemporaines, mais la visite doit y être agréable. Un penchant bien sur pour "la petite Motte"! Belles vacances Tanette! bises

    RépondreSupprimer
  14. Non décidément je ne m'y ferais jamais à ces constructions qui ont tout défiguré, même pour se faire pardonner, ils installent des "structures' ..... Bref, tes photos sont belles mais ..
    Bises et douce soirée...

    RépondreSupprimer